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Arrivée 1658

Au XVIIe siècle, la Nouvelle-France est exploitée par des compagnies, autorisés par le roi afin de fournir la France en fourrure et en bois.  Les compagnies ont la responsabilité de recruter, transporter et rémunérer la main-d'oeuvre nécessaire pour la durée de l'engagement en Nouvelle-France.  Cette durée est de 3 ans.  Par contrat, l'engagé s'oblige à faire les tâches prescrites. En contre-partie, la compagnie paie la traversée, et s'assurer que l'engagé est traité selon le contrat signé.  Après les trois ans du contrat, l'engagé a le choix de retourner en France à ses frais ou, s'il désire rester, on lui donne une terre en concession qu'il doit exploiter selon les termes de la concession. 

 

Aucun contrat d'engagement n'a été trouvé pour Noël Rose et il n'apparaît sur aucune liste de voyageurs d'aucun bateau venu en Nouvelle-France.   

 

Nous savons qu'il a reçu sa première terre en concession en septembre 1661.  Selon les usages du temps, c'est au terme d'un engagement de 3 ans qu'il reçoit cette terre.  Il serait donc arrivé en été 1658.  Selon Charles Vianney Campeau (voir Références), 5 bateaux en provenance de France se sont arrêtés à Québec en 1658 :

          Le Saint-Sébastien en provenance de La Rochelle, arrivé le 11 juillet à 14 heures.

          Le Taureau, en provenance de La Rochelle, arrivé le 6 août

          L'Aigle Blanc en provenance de France, arrivé le 13 août

          Le Sacréfice d'Abraham en provenance de La Rochelle, arrivé le 13 août

          Le Prince Guillaume en provenance de La Rochelle, arrivé le 6 septembre

Aucun indice d'ayant été trouvée concernant son départ de France et son arrivée en Nouvelle-France, nous ne pouvons, pour l'instant, que spéculer.

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